Face à un monde du travail de plus en plus volatile, les différentes expertises des collaborateurs n’assurent plus à elles seules le bon déroulement des missions. L’autre atout important à mettre en avant est celui des compétences socio-émotionnelles appelées aussi « soft skills ». Complémentaires aux hard skills, elles favorisent à chacun un aboutissement de ses objectifs.
Depuis l’enfance, les Hard skills, ces compétences axées sur les connaissances techniques, les expériences, ou encore les langues que nous parlons, constituent notre carte de visite professionnelle, le CV. Si tout ce savoir-faire reste crucial dans les différentes missions à mener, notre intégration professionnelle suscite un savoir-être de plus en plus recherchée dans les entreprises.
Les soft Skills, ces compétences du savoir-être
Orientées vers les émotions humaines, elles correspondent à ce qu’on pourrait appeler de qualités personnelles. Les soft skills agissent sur différents niveaux dans notre comportement.
- Cognitif (capacité de concentration, de ses émotions, ou de sa créativité)
- Relationnel (leadership, esprit d’équipe, écoute)
- Opérationnel (capacité d’organisation, prise de décision, adaptabilité, entreprenariat)
Ces qualités sont difficilement mesurables en termes de productivité. Elles ne sont pas transposables sur un diplôme ou chiffrables, donc bien souvent négligées par le salarié.
De plus en plus recherchées par les recruteurs
Ils occupent une place de plus en plus importante dans les critères de sélection des recruteurs. Une récente étude de Linkedin va jusqu’à placer les soft skills comme atout primordial recherchée par les entreprises. Ceci est particulièrement le cas pour le premier emploi. Autre point important, le manque de temps consacrée au recrutement concentre une attention majeure portée aux soft skills. Un recruteur qui reçoit des dizaines de candidatures n’aura d’autre choix que de réduire sa sélection et sélectionner les profils restant sur leurs atouts humains. Les compétences personnelles maximalisent les chances de recrutement d’un candidat. Pour l’employeur, ces aptitudes sont destinées à déterminer la capacité d’un individu à s’adapter à une culture d’entreprise. Savoir communiquer, travailler collaboration, évoluer dans un environnement parfois difficile ou encore la motivation et les valeurs, à toutes ces interrogations, les soft skills y répondent aux yeux des recruteurs.
Les formations au service des soft skills
Condition sine qua non pour trouver un emploi, le développement des atouts personnels devient indispensable. En ce sens, la formation du futur est celle qui se concentrera tout autant sur l’éducation de l’individu que sur ses compétences techniques. Là encore, le digital se révèle un formidable booster. Particulièrement en vogue, de plus en plus de formations e-learning se consacrent aux Soft skills. D’autres méthodologies issues du digital, le game-learning et serious games allient la gamification et des contenus ludiques et de qualités. A travers son expérience virtuelle, l’utilisateur développe ses capacités de prises de décisions et d’autonomie.
Le rôle des managers dans le développement des soft skills des collaborateurs.
Et vous en serez le premier bénéficiaire. En permettant à vos équipes de parfaire leur savoir-être au travail, leur performance n’en sera que renforcée. Mettre l’accent sur le développement des soft skills des collaborateurs est également dans l’intérêt de l’entreprise. Un employé qui sait appréhender les situations difficiles dans son travail et répondre présent quand on a besoin de lui est indispensable pour tout manager. Voici quelques conseils pour faire de votre équipe votre plus grand allié.
- L’ennui au travail, c’est proscrit
La routine est sans doute ce qu’il y a de pire dans un job. Elle joue avec les nerfs et donc avec les soft skills de vos collaborateurs. Seule des tâches variées pourront développer des ces compétences. Par exemple un projet d’équipe contribue directement à l’aptitude de travail en groupe. D’autres types de missions peuvent amplifier l’autonomie ou la capacité à résoudre des problèmes. Si vous cherchez à rendre un de vos employés plus sur de lui-même, une prise de parole devant ses collègues ou en public est un excellent moyen. C’est à vous d’éviter que votre équipe s’enlise dans des missions répétitives.
- La confiance, c’est la clé
Etre en permanence en train de surveiller votre équipe ne vous rend pas vraiment service au contraire. Non seulement, les soft skills ne sont pas mis à contribution mais un climat de défiance s’installe entre vous et vos hommes.
Et si vous leur confiez plutôt des responsabilités ? En laissant un collaborateur prendre les choses en main sur un dossier, vous lui permettez de développer ses compétences personnelles comme l’autonomie et le management si la mission est en groupe.